Le maître d’'Anubis d’'Elizabeth Peters

Publié le par kalistina

Amelia Peabody et son époux Emerson, tous deux archéologues distingués, partent à la recherche de la tombe de Néfertiti, épouse adorée d'Akhenaton.

Ce voyage en Égypte, occasion romanesque de commémorer l'anniversaire de leur rencontre dans ces lieux, est brutalement émaillé d'incidents prémonitoires d'une tragédie à venir.

L'étau se resserre bientôt autour des protagonistes entraînés dans une aventure dont Sethos, leur ennemi fidèle, tire les ficelles.

 
J’avais commencé il y a un ou deux mois le tome 6 des aventures d’Amelia Peabody, « Le secret d’Amon Râ ». J’avais abandonné au bout de moins de cent pages, je n’accrochais pas à l’intrigue, ça se traînait… Je m’étais dit ça y est, la série s’essoufle !

Et puis j’ai quand même voulu tenter ce tome7, puisque je l’avais à la maison. Bien m’en a pris, je l’ai dévoré (heureusement que je suis en vacances, je me suis couchée vraiment très tard pour poursuivre ma lecture..) !

Tout contribue à donner un nouveau souffle à la série. D’abord, l’apparition du personnage de Nefret, sorte de Ramsès au féminin (bon, elle apparaît en fait dans le tome précédent, mais pas dans les 80 pages que j’ai lues…). Adolescente au fort caractère, elle laisse présager des suites intéressantes.

Je me vois contrainte de vous faire un petit spoiler, mais dans ce tome, Emerson est frappé d’amnésie, et c’est le point de départ de tout un tas de petits détails plaisants. Comment Amélia se comportera-t-elle face à celui qui ne la reconnaît pas et ne voit en elle qu’une « maudite bonne femme » ? Comment supportera-t-elle de ne plus vivre comme elle le voudrait avec l’objet de son affection ? Ou comment elle découvre les tentations du brandy et du whisky-soda…

Avant même l’amnésie de ce bon vieux Raddie, j’ai aimé ce nouveau tome. On sentait bien que l’amour se devait d’être renouvelé entre nos deux héros. Amélia s’en rend comte elle-même : « Je ne pus m’empêcher de me rappeler un jour où, me voyant sortir du bain, il m’avait comparée à Aphrodite. Cet après-midi là, il m’avait simplement tendu une serviette » (p.104 de l’édition de poche).

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S
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A
Coucou Kalistinou !! je vais être hors sujet…. mais …<br /> J’espère que ta soirée avec Prosper s’est bien passée, je ne doute pas s’il est comme mon petit Lu !!<br /> J’ai fini de lire Don Quichotte, j’ai mis du temps et j’ai pris mon temps, n’étant pas un rapide, il faut dire que chaque tome fait 500 pages et c’est écrit tout petit. Je reste sur mes premières impressions : un chef d’œuvre foisonnant de cultures, une belle découverte. Je compte continuer à mettre des extraits de temps en temps sur mon blog.<br /> Bon WE et à bientôt<br />  <br />
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K
J'irai lire les extraits et les comptes-rendus, alors :o)) Chacun son rythme de lecture, du moment qu'on s'y plaît!Prosperichou était comme d'habitude : timide et fuyant la première heure, boîte à ronrons après. Adorable!
G
J'en ai lu 2 ou 3 (j'ai oublié les titres) je me souviens avoir beaucoup ri à certains moments, notamment le premier épisode (je crois) avec leur rencontre...
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K
Oui, c'était mémorable :p
A
...Je n'ai toujours pas réussi à dénicher le 1er tome des aventures d'Amelia Peabody que vous m'aviez conseillé, il fut un temps... En attendant, je suis donc parti en direction du Grand Nord pour me plonger avec délectation dans l'univers des polars islandais, avec l'excellent Arnaldur Indridason et sa "Femme en vert". Mais je ne désespère pas de découvrir un jour l'oeuvre d'Elisabeth Peters, promis !!!
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K
Oui, d'autant que je crois que ce n'est pas du tout le même style, même si je n'ai jamais lu Indridason. Peters est vraiment très drôle et très attachante. Peut-être que Jos du Livrophile pourrait vous aider à trouver ce premier tome?