Le grand Meaulnes d’Alain-Fournier

Publié le par kalistina


Qui est le " grand Meaulnes " ? Un garçon de 17 ans, pensionnaire chez un instituteur de campagne, fantasque et secret, parfois un peu forte tête. Quelle est son histoire ? Celle d'une découverte merveilleuse, d'une fête étrange dans un château. Que lui arrivera-t-il ensuite ? Aidé par son ami, il essaiera de retrouver le chemin du domaine perdu et la trace de la belle jeune fille qu'il y a rencontrée...

 
Comme j’ai décidé de visionner l’adaptation de ce roman avec mes élèves, j’ai voulu le relire avant, histoire de me le remémorer un peu. Et là, ô surprise : pas le moindre souvenir, pas l’once d’un petit « ah mais oui ! » à la lecture des premières pages (ni aux suivantes, d’ailleurs).

Alors, ai-je rêvé de l’avoir lu, ou l’ai-je lu mais sans en avoir rien retenu… ?

En fait, j’ai trouvé ce roman très intéressant à lire, et si je rationalise un peu ma lecture, la plupart des éléments sont plaisants ; pourtant, si je n’écoute que mon sentiment, j’avais hâte d’arriver à la fin…

Ce qui m’a plu et qui je pense constitue le charme du roman, c’est son côté merveilleux, le flou de la frontière entre le monde de la routine quotidienne des héros dans leur campagne berrichonne et le monde du rêve, dans lequel on entre à quelques kilomètres de là, où s’est déroulée l’étrange fête à laquelle s’est rendu Meaulnes.

Les personnages sont tragiques, mais ce n’est pas un scoop, le narrateur n’arrête pas de nous lancer des perches pour que surtout nous ne nous emballions pas trop ! D’ailleurs, le plus tragique, c’est lui, ce pauvre François, qui vit dans l’ombre de Meaulnes. Yvonne a un peu le même genre de destinée.

Il est intéressant aussi de voir l’importante dimension autobiographique de ce roman, à plus forte raison au regard du tragique de la mort de l’auteur.

Je crois qu’il s’agit d’un livre à lire pour l’ambiance qu’il parvient à créer et pour son statut de « classique », bien qu’il ne m’ait pas tant plu.

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M
Je pense comme toi, je l'ai lut mais il ne m'a pas laissé un souvenir impérissable. La lecture n'a pas été désagréable mais je n'ai pas accroché.
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W
J'ai lu ce roman, mais j'avoue que malgré que ce soit un classique, je n'ai pas vraiment accroché, j'ai eu beaucoup de mal à le finir, et j'ai du le commencer à plusieurs reprise, peut etre est ce parce que je n'arrivais pas à percevoir cette pureté ou fraicheur. Enfin il ne m'a pas touché plus que cela.
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K
C'est vrai que je l'ai trouvé un peu ardu, je ne m'y suis pas plongée dedans tout de suite.
X
J'ai lu Le Grand Meaulnes vers 13 ans (certainement le meilleur age pour le decouvrir) et j'en ai garde un merveilleux souvenir. Les descriptions de cette ennuyeuse et desolante campagne en hiver, de cette etrange fete au chateau et ensuite de la quete deseperee du Grand Meaulnes m'avaient enthousiasmees. Ce livre a emerveille mon adolescence reveuse et romantique ! J'hesite a le relire de peur d'etre decue !!!
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K
c'est toujours le risque avec les relectures... a-t-on ou non embelli la chose avec le temps?
A
Allez, mettons enfin un terme à cet insoutenable suspense : il s'agissait, bien entendu, de l'ami Renaud et de sa chanson "La Mère à Titi" (album "Putain de Camion", sorti en 1988) : bravo à Anne-Sophie pour sa perspicacité et encore merci à Kalistina de nous laisser, ainsi, élucubrer sur son blog !
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A
Je pense, effectivement, qu'Anne-Sophie a donné la réponse exacte à la petite énigme que j'avais proposée il y a quelques jours... Donc, bravo, chère consoeur blogueuse, vous avez droit comme promis à mon éternelle reconnaissance...! Mais je me permets quand même de demander à Kalistina, la maîtresse de maison (...!) si elle m'autorise à révéler au monde entier le nom du chanteur (et la chanson) qui évoquait Le Grand Meaulnes ?
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K
Oui bien sûr :)