La onzième plaie d'Egypte dElizabeth Peters
De retour en Angleterre pour y prendre un peu de repos, Amelia, Emerson et leur fils Ramsès ne s'attendent pas à être de nouveau confrontés à une… momie ! Et pourtant. Au Bristish Museum, on a retrouvé le corps d'un gardien, mort près du sarcophage d'une momie datant d'une très ancienne dynastie. Pour les autorités britanniques, il est clair que le retour des Emerson, versés dans l'élucidation des mystères de l'Egypte et des crimes crapuleux, est plus qu'une aubaine.
Le précédent tome, « l’ombre de Sethos », avait réussi à capter mon attention de bout en bout. A chaque nouveau tome, je me demande comment l’auteur pourra parvenir à se renouveler pour éviter que le lecteur se lasse… A chaque fois, la tactique est différente et, quelle qu’elle soit, elle fonctionne toujours.
Ce coup-ci, l’intrigue se déroule non plus en Egypte mais au cœur de la capitale britannique, première innovation. On change d’ambiance et le petit milieu de l’aristocratie londonienne est tout à fait réjouissant.
Deuxième point, Ramsès doit composer avec une compagnie bien différente de celle à laquelle il est habitué : ses deux cousins vont passer l’été avec lui et, quand on connaît toute la particularité du gamin, on sait à quel point l’aventure peut se révéler périlleuse.
Enfin, Amelia se triture les neurones pour son enquête, mais pas seulement… Emerson est-il un mari aussi fidèle et passionné qu’il semble l’être… ?
Les personnages secondaires sont aussi tout à fait intéressants : toujours ce brave Henry O’Connell, mais aussi son mystérieux rival M. Minton et le nouveau majordome, Gargery.