Le cadavre du métropolitain de Lee Jackson
A la fin du XIXe siècle, Londres est une cité tentaculaire aussi monstrueuse que fascinante où le crime s'épanouit sans vergogne. Cette capitale est le terrain de chasse de Decimus Webb, inspecteur de Scotland Yard au flegme tout britannique...
Lorsqu'une jeune femme est étranglée dans le métro fraîchement inauguré, la presse s'empare de l'affaire et le public en émoi réclame l'arrestation du " meurtrier du métropolitain ". L' inspecteur Webb aura besoin de toute sa clairvoyance pour progresser dans cette enquête qui va l'entraîner des taudis londoniens jusqu'au " Foyer d'Holborn pour femmes repenties ", dirigé par l'intraitable Miss Philomena Sparrow.
Un polar victorien, c'est forcément alléchant, c'est donc certaine de passer un bon moment que j'ai entamé ma lecture de ce roman.
Très rapidement, le meurtre déclencheur de l'enquête est découvert, et on fait la connaissance d'Henry Cotton, qui a passé quelques temps assis à côté de la défunte et a laissé son carnet de notes avant de s'enfuir... Coupable? Victime malchanceuse? Gros bécasson en tout cas, quelle idée de se tirer en laissant ses affaires à côté d'un cadavre!
Bref, ça commencait bien, puis le rythme s'est rapidement ralenti. L'action n'avance guère et on ne voit que fort peu souvent l'inspecteur et son bras droit. C'est surtout Londres qui prend de la place : l'auteur s'attache à nous décrire la vie quotidienne dans les bas-fonds à l'époque victorienne. L'intrigue policière semble n'être parfois qu'un prétexte.
Comme Lilly, j'ai trouvé la fin un peu rocambolesque.
Dans l'ensemble, j'ai lu quand même un sympathique petit roman, mais qui n'avait rien d'exceptionnel.