Le 19e salon du livre de Fuveau
Aujourd’hui, c’était dimanche sortie !!
Je suis allée à Fuveau pour la première fois, charmante petite ville de Provence qui en elle-même est déjà bien belle à voir, surtout sous le soleil comme cet après-midi. J’y ai retrouvé DonaSwann et son fils, pour flâner au marché, au milieu des stands « spécial touristes », avant de s’isoler pour pique-niquer.
Après un petit café, nous partons à l’assaut de ce pour quoi nous sommes venus : le salon du livre et tous les stands des auteurs. On repère pas mal de têtes, titres ou couvertures connus…
Nous rejoignons alors La liseuse, venue avec sa mère, et nous discutons tous les cinq des différents auteurs que nous aimerions aller rencontrer.
La liseuse et moi nous dirigeons en premier vers Georges Flipo, que nous avons déjà croisé sur la toile. On papote, on papote, et on repart toutes les deux avec Le vertige des auteurs sous le coude, premier roman de l’auteur. Son recueil de nouvelles Qui comme Ulysse fait fureur ces temps-ci, mais je préfère les romans, et le titre est vraiment trop inspirant ! Bref, on commence bien, d’autant que Georges Flipo est très sympathique (et il a la gentillesse de se souvenir de nous à l’annonce de nos pseudos bloggesques, ce qui fait bien plaisir, avouons :p).
Comme il est encore tôt dans l’après-midi, la plupart des autres auteurs qui nous intéressent ne sont pas encore revenus de leur pause repas… alors nous allons faire un tour du côté de l’autre allée, celle des auteurs jeunesse et BD. Quelques noms qui font tilt, et le fils de DonaSwann repart heureux avec des romans de Jean-Luc Luciani. Quant à moi, je sais enfin à quoi ressemble Evelyne Brisou-Pellen !
Retour vers les premiers stands. La liseuse souhaite poursuivre sa collection de beaux livres d’Edouard Brasey, THE spécialiste des fées, elfes et autres créatures imaginaires… je craque pour un livre un peu marginal par rapport à ses autres œuvres : L’amour courtois et autres histoires, où l’auteur revisite certains textes mythiques comme « Aucassin et Nicolette », « Lancelot et Guenièvre » ou encore « Tristant et Yseult ».
Est assise juste à côté Françoise Bourdon, auteurs de romans « de terroir » ; allez hop, l’occasion d’acheter un livre pour ma grand-mère, super fan du genre ! A l’occasion, j’aime bien aussi… comme c’est pour Noël (je sais je m’y prends tôt !), j’y jetterai peut-être un œil. Je lui ai choisi Les tisserands de la Licorne.
Je continue mon petit tour avec René Frégni, dont j’ai entendu parler pour la première fois au boulot (il intervient volontiers dans les établissements scolaires). A mon « bonjour », je reçois en réponse deux franches bises bien inattendues, puis quelques papoti papota (son dernier roman se passe en partie dans une des villes où je travaille). J’opte pour Elle danse dans le noir, conquise par la quatrième de couverture et achevée par une dédicace que je qualifierais de galante (ma collègue m’avait prévenue, « quel dragueur ! »).
Vient le moment de rencontrer un grand homme, qui m’impressionne d’avance : Pierre Magnan, qui a écrit tant de livres alléchants que j’ai bien du mal à me décider. Je choisis Un grison d’Arcadie pour moi, et Pour saluer Giono pour une amie qui a assisté cet été à une de ses conférences à l’Université, consacrée donc à celui dont il a été le disciple.
Enfin, je me dirige vers Michel Quint, pour jouer à ma midinette : rien à acheter, je suis venue avec mes bouquins sous le bras, juste pour dire bonjour et avoir ma dédicace :p
Dona et La liseuse ont elles aussi rembourré leurs pauvres PAL… C’est donc le moment d’arrêter les folies et de s’en retourner chacune de son côté.
Comme vous le voyez, on a bien dépensé, mais finalement je n’ai pas pu vraiment faire connaissance avec La Liseuse ; j’espère que ce n’est que partie remise et que nous pourrons nous revoir une prochaine fois ! Je vous invite à aller faire un tour sur son blog où je suppose qu’elle fera elle aussi un article pour relater cette belle journée… photos d’auteurs à l’appui (voui, j’avais encore oublié mon appareil).