Vingt-quatre heures de la vie d'une femme de Stefan Zweig
Scandale dans une pension de famille " comme il faut ", sur la Côte d'Azur du début du XXe siècle : Mme Henriette, la femme d'un des clients, s'est enfuie avec un jeune homme qui pourtant n'avait passé là qu'une journée...
Seul le narrateur tente de comprendre cette " créature sans moralité ", avec l'aide inattendue d'une vieille dame anglaise très distinguée, qui lui expliquera quels feux mal éteints cette aventure a ranimé chez la fugitive.
127 pages que l’on lit d’une traite, sans s’arrêter. Zweig nous apprend ce qu’est la passion, ce que le cœur peut faire vivre à une personne. Mrs C… raconte vingt-quatre heures de sa vie. Vingt-quatre heures, c’est peu, pourtant c’est le temps le plus intense de toute son existence, elle aura davantage vécu au cours de ces heures qu’au cours de toutes les autres…
Peut-on imaginer ce qu’est la passion tant qu’on ne l’a pas vécue ? Peut-on blâmer, ou même comprendre, ce qui peut pousser une femme à agir follement, sans aucune préméditation, lorsque elle-même n’en a pas idée ? Aurait-on le courage de suivre les impulsions de son cœur quoi qu’il arrive ?
Oublions les faits, et même l’histoire racontée, laissons-nous porter par le style de Zweig. Ca, c’est un écrivain ; je suis pétrie d’admiration, là. Je suis fan ! Je ne m’y suis pas lancée cette année, mais si jamais je participe en 2008 au challenge « mon auteur préféré », il sera à coup sûr dans la liste.