La rivière des âmes perdues de James D. Doss
Dans les montagnes Rocheuses du Colorado, une vieille femme indienne est troublée par des visions maléfiques. Très attachée aux croyances taditionnelles de son peuple, Daisy Perika a cette certitude : les forces des ténèbres sont à l'oeuvre...
Le meurtre d'une jeune scientifique, non loin de là, dans la petite ville de Granite Creck, en est-il à l'épreuve ? Meurtre brutal et déroutant de l'avis de Scott Paris, chef de la police. L'enquête dangereuse qu'il s'apprête à conduire va le mener aux frontières d'un monde qu'il connaît, mais aussi de lui-même.
C'est initialement par pure curiosité qu'il consent à rencontrer Daisy, la tante de Charlie Moon, un policier indien de la réserve voisine. Elle insistait tant pour être présentée au matukash venu de l'Est. En fait, dans ses rêves, la vieille femme a déjà rencontré Scott Paris. C'était sur la rivière des âmes perdues...
Franchement, au début, c’était surtout moi qui étais perdue. Je devais relire certains passages plusieurs fois, ralentir le rythme pour éviter de me perdre. C’était chaotique et je n’avais pas plus envie que ça de poursuivre ma lecture.
Comme je suis pugnace et optimiste, j’ai continué quand même et l’histoire a fini par être intéressante et le style lisible, même plutôt agréable.
L’intrigue est fait d’un mélange entre enquête classique suite au meurtre d’une étudiante jeune-belle-et-intelligente et mystères des croyances amérindiennes (les Ute pour être précis). C’est cette pointe d’originalité qui fait l’intérêt du livre.
Bref, un policier agréable à lire sans être mémorable, avec un bémol pour le début (mais qu’ont fait les relecteurs ??) qui pourrait rebuter certains lecteurs moins persévérants que moi.