The body in the library d'Agatha Christie
Le colonel Bentry est contrarié : on l’a tiré de son sommeil pour lui faire constater un fait particulièrement vexant : une femme, une inconnue, a été trouvée étranglée dans sa bibliothèque… Venir ainsi se faire assassiner chez les gens ! Surtout que la jeune personne est vêtue d’une toilette tape-à-l’œil du plus mauvais goût ! Tout à fait déplacée dans la bibliothèque aristocratique du manoir… Cruelle énigme pour la police ! Heureusement que la demeure des Bentry est voisine de Saint-Mary-Mead, le village de Miss Marple. C’est le bon sens de cette sympathique vieille dame qui, une fois de plus, permettra de trouver la solution.
Je découvre Miss Marple à l'écrit pour la toute première fois, mais je n'ai pas facilité notre rencontre en choisissant de lire ce roman en VO. Agatha Christie, c'est l'auteur idéal, me semble-t-il, pour qui a l'anglais un peu rouillé, fort défaillant, voire un peu des deux. Ca se lit de façon bien plus fluide que d'autres romans, mais la langue fait quand même encore un peu barrage.
Les subtilités de l'oeuvre m'ont donc certainement échappé, mais j'ai suivi l'intrigue avec plaisir.
Agatha Christie dit elle-même dans sa préface qu'elle rêvait d'écrire un roman mettant en scène ce topos de la littérature policière qu'est le cadavre dans la bibliothèque. L'incipit du roman est absolument fabuleux, drôlissime dans son décalage et ses dialogues.
La suite m'a en revanche moins convaincue. C'était un roman policier très agréable à lire, mais avec Agatha Christie, je m'attends toujours à quelque chose d'exceptionnel. J'ai trouvé celui-ci un cran en-dessous de ceux que j'ai pu lire jusqu'à présent. J'ai regretté aussi que Miss Marple ne soit pas plus présente ; on a à peine fait connaissance, finalement!
Je suis quand même bien contente d'avoir réussi à le lire en anglais, ça m'encourage un peu pour les quelques autres livres de ma PAL dans la langue de Shakespeare, autrement moins accessibles qu'un policier et donc à la lecture sempiternellement remise aux calendes grecques.
Les billets de Delphine, Erzébeth et Petite Fleur.
Je vous souhaite au passage un très joyeux Noël, et retourne à ma lecture du moment, de circonstance (Quatre jours avant Noël de Donald Hastard, que je vous jure avoir commencé le 21).