La famille Lament de George Hagen
En Afrique du Sud, dans les années 50, Howard rencontre Julia, lui est chercheur dans les valves, elle est peintre sur un pont. Très vite, ils se marient ; très vite, elle est enceinte. Le destin des Lament est en marche. Suite à une série d'aventures rocambolesques, les jeunes parents perdent leur bébé. Mais en gagnent un autre : Will, orphelin au cœur fragile, farouchement attaché à la vie et à ses nouveaux parents. La famille s'agrandit avec l'arrivée de jumeaux. Et, parce que " les Lament voyagent ", comme se plaît à le répéter Howard, toute la maisonnée part à l'aventure, rêvant de paysages somptueux et de découvertes éblouissantes.
De la Rhodésie au New Jersey en passant par l'Angleterre ; de l'insouciance de l'après-guerre à l'explosion des années 70 ; de rencontres en fâcheries, d'espérances en désenchantements, d'histoires d'amour en drames, les Lament voyagent encore et toujours, en quête d'un endroit où ils auraient enfin leur place.
J’ai mis un peu de temps à vraiment entrer dans l’histoire, mais finalement j’ai plutôt bien aimé ce roman. On se plaît à suivre l’évolution des personnages, qui n’ont rien de particulièrement rocambolesque mais qui vivent les joies et malheurs de tout un chacun.
C’est l’occasion également d’aborder certains grands sujets de société, comme l’apartheid en Afrique du Sud, le racisme aux Etats-Unis, le poids des racines pour les immigrés…
Je me suis surtout attachée au personnage de Will, c’est lui que je voulais suivre et voir s’épanouir.
En bref, sans être un chef d’œuvre (comme je l'avais entendu sur LCI dans l'émission "le coup de coeur des libraires"), « la famille Lament » est un roman agréable à lire et plutôt intelligent. Je me demande quel est le degré d’autobiographie là-dedans ? (Auteur né au Zimbabwe, puis émigré en Angleterre, puis aux Etats-Unis…).