Voie sans issue de Charles Dickens & Wilkie Collins

Deux talents - Dickens pour l'ambiance et les personnages, Collins pour les énigmes et le suspense - se sont associés pour écrire cet excellent polar, qui se déroule tant à Londres qu'en Suisse, au milieu du XIXe siècle.
Les membres du club lecture de la blogosphère dévoilent aujourd'hui leur avis au sujet de la dernière lecture commune : La femme en blanc de Wilkie Collins. J'ai décidé de faire avec ma PAL et donc de participer en dilettante : du Wilkie Collins, mais un autre. En plus, je fais d'une pierre deux coups et je découvre Dickens que je n'ai jamais lu non plus :-)
Il règne une atmosphère délicieusement surannée dans ce roman, on est comme un poisson dans la bonne société londonienne du milieu du XIXe. Rien que pour ça, je suis déjà conquise!
Walter est un homme honnête, intègre, bon pour son prochain... Un homme à l'âme tellement noble que ça lui retombe dessus, finalement : il n'arrive absolument pas à mener à bien le projet qui lui tient à coeur - retrouver le véirable Walter - et sa santé fragile ne l'y aide pas. J'en profite pour noter la présence de ce qui semble être un élément sine qua non du roman-type de ce siècle : le personnage souffreteux dont la vie semble en perpétuel danger. C'est original que ce rôle soit pour une fois tenu par un homme!
Ce brave Walter, disais-je, est heureusement entouré par ses deux amis, Bintrey et Windale. Entrent rapidement en scène trois autres personnages d'importance : M. Obenreizer, avec qui les londoniens sont en affaires, Mme Dol, sa vieille gouvernante, et Mlle Marguerite, sa jeune et ravissante nièce qui ne laisse pas indifférent l'un de nos protagonistes.
Les questions s'enchaînent, bien qu'on suppute rapidement certaines réponses... Je ne vous dis pas lesquelles, sinon je spoile déjà une partie de l'intrigue. Même si ce n'est pas le meilleur roman policier que j'aie lu, c'est un des premiers du genre, et il se lit avec grand plaisir.