Requiem pour un poisson de Christine Adamo

1938. Un chalutier peine au large de l'Afrique du Sud. Ce qui semble être un gros requin se débat dans ses filets avec une rage inconcevable et déjà la malédiction frappe. Le mousse, sur une secousse plus forte, bascule dans les mailles et se noie, broyé par le poids des thons de cent cinquante kilos.
Une peur ancestrale bouleverse l'équipage. Le poisson découvert sous le cadavre du jeune homme a des écailles préhistoriques, une mâchoire énorme et des nageoires comme des pattes. C'est un cœlacanthe. Une espèce que l'on croyait disparue et qui a survécu, depuis la nuit des temps, à toutes les évolutions. Il serait le chaînon manquant entre le monde des abysses et les premières formes de vie terrestre. L'ancêtre même de l'homme ? Le secret des origines ?
Quatre-vingts années plus tard (note de la bloggeuse : savent même pas compter ces éditeurs, c’est 60 et non 80 ans), aux Comores, Londres ou Paris, accidents et disparitions perdurent. Une jeune femme, pour élucider la mort de son père scientifique, va tenter à son tour de percer cet invraisemblable mystère. A quel prix ?
Les premières impressions n’étaient pas très bonnes : une écriture que je trouvais un peu trop simpliste, des enchaînements de phrases et de situations assez improbables, des dialogues un peu surfaits…
Peu à peu, je me suis laissée prendre au jeu de cette histoire originale, de ce polar expert es sciences nat’ ! J’ai donc lu ce livre assez volontiers, mais pas non plus avec un plaisir démesuré.
J’avoue avoir été déçue, au vu des critiques que j’avais pu lire çà et là. Bon, il s’avère que, sur certains sites (www.critiqueslibres.com pour ne pas le nommer), c’était clairement du buzz, mais j’avais pas fait gaffe, et puis, les critiques sur l’agora des livres, faites par de « vraies gens », étaient positives elles aussi.
J’ai quand même trouvé l’énigme policière pas assez haletante et la fin pas suffisamment surprenante pour en faire un bon polar, et l’écriture parfois trop maladroite pour en faire un bon « roman-tout-court ».
Un bon bouquin pour la plage, quoi :-)