Un soir de décembre de Delphine de Vigan
Quarante-cinq ans, une femme, deux enfants, une vie confortable, et soudain l’envie d’écrire, le premier roman, le succès, les lettres d’admirateurs… Parmi ces lettres, celles de Sara, empreintes d’une passion ancienne qu’il croyait avoir oubliée. Et qui va tout bouleverser. Au creux du désir, l’écriture suit la trajectoire de la mémoire, violente, instinctive et trompeuse.
L'histoire de Matthieu, son soudain succès, les déconvenues qui l'accompagnent, et surtout la réapparition d'un ancien amour dans sa vie...
Un soir de décembre raconte l'amour, le désamour, mais aussi les affres de tristesse et de douleur dans lesquelles nous plonge parfois la réflexion. Gamberger, ça ne fait pas toujours du bien! Ce que je souligne n'est qu'une facette du roman mais elle m'a marquée.
L'histoire en elle-même est plutôt banale et n'a rien de mémorable. Ce qui m'a plu, c'est plutôt la finesse avec laquelle elle nous est contée.
J'ai l'impression d'avoir simplement entr'aperçu Delphine de Vigan ; ce qu'elle m'a dit ne m'a pas passionnée, mais j'ai bien senti qu'elle en avait sous la plume, et maintenant qu'elle a écrit d'autres romans depuis, peut-être fera-t-on plus amplement connaissance elle et moi.
Le billet de Calypso.