Marilyn la dingue de Jerome Charyn
Le commissaire new-yorkais Isaac Sidel a beau être "Le Plus Grand Flic du Monde", il a des problèmes de famille. Son père, sa mère, sa femme, son frère mènent des existences curieuses. Et voilà que sa fille Marilyn, grande semeuse de maris, s'entiche de Manfred Coen, dit Zyeux-Bleus, l'assistant préféré d'Isaac, son espion de service, son âme damnée.
Dans ce premier volet de la tétralogie d'Isaac Sidel, on fait connaissance avec ce "super flic" et tous ceux qui l'entourent, dont Zyeux Bleus, célèbre héros d'un autre des romans de Charyn.
Voilà un roman policier phare de la littérature américaine des années 70, paraît-il... Moui... Je comprends le succès du roman, mais il est bien trop caricatural pour me plaire. Issar le Pur est craint et respecté comme un dieu par tout le monde sans qu'on sache vraiment pourquoi, nous avons aussi le subalterne éperdu d'admiration, les rivaux mafieux mais qui reconnaissent la valeur de l'ennemi qu'ils ont en face d'eux, la fille chiante... Rien que du typique, mais c'est justement ce qui m'a gênée.
Je suis contente de l'avoir lu, j'ai ainsi découvert le grand copain de Daniel Pennac ; on retrouve d'ailleurs chez Charyn un certain rythme, une certaine contruction et un certain foisonnement qui n'est pas sans rappeler la famille Malaussène. A part ça... je n'ai pas été convaincue par cette lecture.