Les déferlantes de Claudie Gallay
C'est à La Hague - un bout du monde à la pointe du Cotentin - que la narratrice est venue se réfugier. Elle arpente les landes, observe les oiseaux migrateurs... et Lambert, homme mystérieux et tourmenté aperçu un jour de tempête, et qui n'a cessé depuis lors d'éveiller sa curiosité.
Comme toute la blogosphère ou presque a déjà lu ce roman, j'en viens à me demander si c'est bien la peine que je m'échine à écrire un billet...
M'échiner, non, mais dire quelques mots, quand même, pour le principe, histoire de... allez.
L'histoire, c'est celle de rencontres, de souffrances, d'émotions... Tous les personnages sont intéressants, attachants, menant une vie simple en apparence, au milieu des éléments, d'une nature omniprésente.
Ce que je retiens avant tout, c'est une atmosphère âpre et puissante, qui fait de ce roman l'un de ceux qu'on lit d'une traite et qu'on referme à regret, trop vite. J'ai dévoré ce livre, je me sentais vivre moi aussi à La Hague, en proie aux déferlantes.
Cette capacité à créer un véritable univers n'est pas si répandue et je découvre non seulement une très belle oeuvre mais aussi une talentueuse écrivaine.
A conseiller aux quelques rares qui ne l'auraient pas lu, ce roman mérite amplement son succès.
Les billets de Bladelor, Canel, Cathulu, Céline, Dédale, Edelwe, Leiloona, Saxaoul...