Le mystère de la chambre jaune de Gaston Leroux
La porte de la chambre fermée à clef "de l'intérieur", les volets de l'unique fenêtre fermés, eux aussi, "de l'intérieur", pas de cheminée... Qui a tenté de tuer Mlle Stangerson et, surtout, par où l'assassin a-t-il pu fuir de la chambre jaune ? C'est le jeune reporter Rouletabille, limier surdoué et raisonnant par "le bon bout de la raison, ce bon bout que l'on reconnaît à ce que rien ne peut le faire craquer", qui va trouver la solution de cet affolant problème, au terme d'une enquête fertile en aventures et en rebondissements. Tenant en haleine le lecteur de la première à la dernière page, Le Mystère de la chambre jaune est devenu un classique du roman criminel.
Travailler avec des jeunes et des livres et ne pas avoir lu Le mysère de la chambre jaune, je me suis dit que ce n'était vraiment plus possible! C'était donc pour parfaire un peu ma "culture professionnelle" que j'ai décidé de lire ce roman, qui m'a apporté ce que j'en attendais, ni plus ni moins.
Joseph Rouletabille est un exaspérant coquelet, très sûr de lui et de son intelligence, s'estimant le seul ou presque à pouvoir résoudre des affaires "par le bon bout de la raison". C'est une petite tête à claques, donc, mais je lui ai tout de même trouvé quelque chose de sympathique!
Il s'agit d'un whodunit classique, avec une énigme à première vue insolvable, que le jeune reporter va bien évidemment parvenir à résoudre. J'ai passé un bon moment avec ce roman, je n'avais pas deviné l'identité du coupable ; en revanche, j'avais compris les circonstances et raisons des agressions dont a été victime Mlle Stangerson, et c'est évidemment très déplaisant d'avoir raison dans ce cas! Quelques détails de l'affaire me semblent un peu tirés par les cheveux, d'ailleurs. Bref, un bon moment, mais je ne suis pas devenue fan du petit freluquet pour autant.