Le liseur de Bernhard Schlink

A quinze ans, Michaël fait par hasard la connaissance, en rentrant du lycée, d'une femme de trente-cinq ans dont il devient l'amant. Pendant six mois, il la rejoint chez elle tous les jours, et l'un de leurs rites consiste à ce qu'il lui fasse la lecture à haute voix. Cette Hanna reste mystérieuse et imprévisible, elle disparaît du jour au lendemain. Sept ans plus tard, Michaël assiste, dans le cadre de des études de droit, au procès de cinq criminelles et reconnaît Hanna parmi elles.
Je ne copierai pas la fin de la quatrième de couverture, je trouve que ce début en dit déjà beaucoup, pour le cas peu probable où vous n'auriez pas entendu parler de ce livre.
Ce roman est construit en trois parties. La première est clairement nécessaire au livre, mais elle m'a semblé longue... D'autant que le personnage de Hanna ne m'a pas touchée à ce moment-là, elle m'a même agacée avec ses sautes d'humeur et sa froideur. Les deux parties suivantes m'ont captivée bien davantage. Les livres traitant de la seconde guerre mondiale sont légion, mais je n'en avais jamais lu comme celui-ci, c'est-à-dire vu côté Allemands, et surtout vu par la génération suivante, celle qui condamne ses parents pour ce qu'ils ont fait ou laissé faire. Aborder une histoire telle que celle de Michaël ou d'Hanna est très délicat, et j'ai trouvé que Bernhard Schlink a très bien su échapper au manichéisme ou à un côté moralisateur, le ton sonne juste.
J'ai donc trouvé ce roman habilement construit, agréable à lire également, mais peut-être un peu trop "clinique" pour l'apprécier totalement ; je ne me suis pas attachée aux personnages, ou peu en tout cas, et c'est ce qui m'a manqué.
Je compte voir en mars ou avril l'adaptation de ce roman avec Kate Winslet, qui a tout à fait le corps d'Hanna tel que je me l'imagine!
Les avis d'Allie, Béné, Brize, Clochette, Cryssilda, Erzébeth, Hathaway, Jules, Karine, Keisha, Lepetitmouton, Lilly, Mo, Ori, Pimprenelle, Romanza, Stephie, Sybilline, Véronique.
Je ne copierai pas la fin de la quatrième de couverture, je trouve que ce début en dit déjà beaucoup, pour le cas peu probable où vous n'auriez pas entendu parler de ce livre.
Ce roman est construit en trois parties. La première est clairement nécessaire au livre, mais elle m'a semblé longue... D'autant que le personnage de Hanna ne m'a pas touchée à ce moment-là, elle m'a même agacée avec ses sautes d'humeur et sa froideur. Les deux parties suivantes m'ont captivée bien davantage. Les livres traitant de la seconde guerre mondiale sont légion, mais je n'en avais jamais lu comme celui-ci, c'est-à-dire vu côté Allemands, et surtout vu par la génération suivante, celle qui condamne ses parents pour ce qu'ils ont fait ou laissé faire. Aborder une histoire telle que celle de Michaël ou d'Hanna est très délicat, et j'ai trouvé que Bernhard Schlink a très bien su échapper au manichéisme ou à un côté moralisateur, le ton sonne juste.
J'ai donc trouvé ce roman habilement construit, agréable à lire également, mais peut-être un peu trop "clinique" pour l'apprécier totalement ; je ne me suis pas attachée aux personnages, ou peu en tout cas, et c'est ce qui m'a manqué.
Je compte voir en mars ou avril l'adaptation de ce roman avec Kate Winslet, qui a tout à fait le corps d'Hanna tel que je me l'imagine!
Les avis d'Allie, Béné, Brize, Clochette, Cryssilda, Erzébeth, Hathaway, Jules, Karine, Keisha, Lepetitmouton, Lilly, Mo, Ori, Pimprenelle, Romanza, Stephie, Sybilline, Véronique.