La fin du chant de Galsan Tschinag

Voilà une belle histoire, toute simple, dans un cadre qui lui est féérique. On découvre Schuumur, cet homme peu loquace, qui vit seul dans sa yourte avec ses quatre enfants ; on est impressionné par la force de caractère de Dombuk, l'aînée, qui gère les animaux et la vie de la yourte d'une main de fer en l'absence de son père ; on souffre avec Gulundshaa, la belle Gulundhsaa qui ne rêve que d'être aimée...
Et tout ceci au milieu des vastes plaines de Mongolie, ses déserts verts à perte de vue. Au milieu de cette nature fascinante luttent péniblement les Touvas pour exister, pris en étau entre les Chinois et les Kazakhs.
La fin du chant plaira aux amoureux de la nature, des paysages qui font rêver, des modes de vie simples mais si exotiques pour nous occidentaux. En lisant ce roman, j'avais l'impression d'être dans l'émission En terre inconnue de Frédéric Lopez, sur France 2, vous voyez?
Bref, c'est plutôt remarquable : l'histoire, lorsqu'on la raconte, paraît franchement banale, mais quand on la lit, on s'imagine vraiment au beau milieu de la Mongolie, dans une yourte isolée, avec de fiers chevaux pour tout bien... Une lecture qui m'a transportée!
Roman lu dans le cadre de mon défi "célébration d'auteurs" : Galsan Tschinag est né en décembre.
Chimère l'a lu elle aussi.