Ce que je sais de Vera Candida de Véronique Ovaldé
"Rose Bustamente, la grand-mère maternelle de Vera Candida, avant de devenir la meilleure pêcheuse de poissons volants de ce bout de mer, avait été la plus jolie pute de Vatapuna." Sur une île imaginaire, trois générations de femmes semblent vouées à enfanter des filles sans père. Jusqu'à Vera Candida, qui fuit Vatapuna pour se forger un autre destin...
A la sortie en poche de ce roman, je me suis précipitée pour l'acheter, certaine de passer un excellent moment. J'en étais si sûre que je l'avais gardé, pour les moments où on a besoin de se lover à l'intérieur du livre, voyez?
Eh bien je vous le dis tout de suite, j'ai raté mon coup.
Le style de Véronique Ovaldé est très particulier et je l'ai plutôt apprécié, je n'exclus donc pas de lire un jour un autre de ses romans. En revanche, l'histoire de ces trois femmes m'a presque laissée de marbre. Leurs vies sont bien malheureuses, et pourtant ma compassion a été plutôt limitée.
La première partie me plaisait davantage parce que Rose Bustamente, la première de cette lignée de femmes, est un personnage intéressant. Je ne peux pas en dire autant de ses descendantes, que j'ai trouvées bien passives et peu attachantes. Pour la faire courte, j'ai été déçue et me suis ennuyée.
Si vous voulez lire une belle fable hispanisantes, préférez largement le Coeur cousu de Carole Martinez.
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