Au temps où la Joconde parlait de Jean Diwo
« Le métier de peintre tient de l'alchimie. Écoute et regarde car il ne s'apprend que de bouche à oreille, de maître à élève. Tout cela pour disposer d'une belle matière sans laquelle il ne peut y avoir de bonne peinture. »
À dos de mule, à l'aube de la Renaissance, un jeune peintre italien s'en fut jusqu'à Bruges recueillir le secret d'une lumière nouvelle. C'était Antonello de Messine. Un peu plus tard, Laurent « le Magnifique » règne sur Florence. Autour de lui, des premiers pas - et premières esquisses - se font remarquer. Où l'on retrouve Botticelli, Michel-Ange, Raphaël, Léonard de Vinci...
L’idée conductrice de ce roman est très intéressante : découvrir la vie des grands peintres du Quattrocento. J’ai beaucoup aimé suivre la vie d’Antonello da Messina (que je ne connaissais même pas avant d’ouvrir ce livre…). Tous les destins de ces grands hommes sont intéressants, c’est très instructif.
J’ai cependant plusieurs bémols à apporter. J’ai été frustrée du manque de transition, on passe d’un peintre à un autre de façon brutale. J’ai surtout été gênée au tout début, je n’ai pas compris pourquoi tout d’un coup on abandonnait Antonello.
Le style aussi m’a choquée au début, je trouvais le roman plutôt mal écrit…
Le dernier point négatif est la longueur : chacune des vies des grands artistes italiens est intéressante en soi, mais au bout d’un moment, ça se traîne un peu. Je pense que c’est là qu’un bon style aurait vraiment fait la différence et aurait empêché le roman de s’essouffler.
En définitive, j’aurais vraiment voulu aimer ce roman, qui est un cadeau de notre prêtresse es romans historiques (désormais reine de la fantasy, aka Loba), mais j’ai été déçue.