Le lac né en une nuit et autres légendes du Vietnam de Minh Tran Huy
Enfant, Minh Tran Huy a découvert les contes vietnamiens avec ravissement, comme on ouvre peu à peu des fenêtres sur un monde inconnu et pourtant familier : le pays des origines. Séduite par leur mélancolie douloureuse, elle s'en est souvenue au moment d'écrire La Princesse et le Pêcheur, un roman dans lequel deux jeunes gens liés au Viêtnam d'une façon différente trouvent - ou s'inventent - une mémoire commune dans les récits traditionnels.
Le florilège ici proposé, composé avec autant de simplicité que de délicatesse, pourrait être le cahier que s'échangent Lan et Nam dans La Princesse et le Pêcheur. Peuplées de charmantes princesses, de frères ennemis, de puissants rois, de fées, d'animaux magiques et de bons génies charitables, ces légendes se reconnaissent dans l'exaltation des vertus humaines fondamentales et l'affirmation de l'identité vietnamienne.
Je n'en lis que rarement, mais j'apprécie les contes, qui font découvrir le folkore d'un pays, son imaginaire... J'aime aussi bien redécouvrir les Perrault ou Grimm de mon enfance que découvrir les contes de cultures plus exotiques. C'est Caro qui m'a offert ce livre dans le cadre du premier envoi du swap au long cours et elle a drôlement bien choisi, puisqu'il se trouve que le Vietnam me touche de près depuis 7 ans maintenant (pour qui n'aurait pas compris - et pour raconter un peu ma vie, une fois n'est pas coutume - monsieur Kali est d'origine vietnamienne).
J'ai lu ce recueil pour le plaisir, sans esprit d'analyse, mais certains de ces contes font bien souvent penser à ceux que l'on connaît! Vous découvrirez ainsi une Cendrillon moins édulcorée que celle de Disney ( me souviens plus des versions plus classiques!), très très facilement identifiable comme telle, et d'autres contes qui font écho, même si de façon moins évidente (quel est donc ce conte avec l'empereur qui ne sait duquel de ses fils faire son héritier, et qui finit par opter pour le benjamin, plus malin et plus noble de coeur que ses aînés?).
Il est important de noter que les contes sont présentés comme ayant été "choisis, présentés et racontés par Minh Tran Huy" et non écrits par elle. J'aime ce rôle de passeur et j'aime qu'il soit présenté comme tel, laissant aux contes leur dimension anonyme et collective. J'ai aimé ces choix et la façon de conter, donc, de Minh Tran Huy et ai vraiment passé un bon moment à lire ces contes. Et je trouve la couverture très belle!
Le florilège ici proposé, composé avec autant de simplicité que de délicatesse, pourrait être le cahier que s'échangent Lan et Nam dans La Princesse et le Pêcheur. Peuplées de charmantes princesses, de frères ennemis, de puissants rois, de fées, d'animaux magiques et de bons génies charitables, ces légendes se reconnaissent dans l'exaltation des vertus humaines fondamentales et l'affirmation de l'identité vietnamienne.
Je n'en lis que rarement, mais j'apprécie les contes, qui font découvrir le folkore d'un pays, son imaginaire... J'aime aussi bien redécouvrir les Perrault ou Grimm de mon enfance que découvrir les contes de cultures plus exotiques. C'est Caro qui m'a offert ce livre dans le cadre du premier envoi du swap au long cours et elle a drôlement bien choisi, puisqu'il se trouve que le Vietnam me touche de près depuis 7 ans maintenant (pour qui n'aurait pas compris - et pour raconter un peu ma vie, une fois n'est pas coutume - monsieur Kali est d'origine vietnamienne).
J'ai lu ce recueil pour le plaisir, sans esprit d'analyse, mais certains de ces contes font bien souvent penser à ceux que l'on connaît! Vous découvrirez ainsi une Cendrillon moins édulcorée que celle de Disney ( me souviens plus des versions plus classiques!), très très facilement identifiable comme telle, et d'autres contes qui font écho, même si de façon moins évidente (quel est donc ce conte avec l'empereur qui ne sait duquel de ses fils faire son héritier, et qui finit par opter pour le benjamin, plus malin et plus noble de coeur que ses aînés?).
Il est important de noter que les contes sont présentés comme ayant été "choisis, présentés et racontés par Minh Tran Huy" et non écrits par elle. J'aime ce rôle de passeur et j'aime qu'il soit présenté comme tel, laissant aux contes leur dimension anonyme et collective. J'ai aimé ces choix et la façon de conter, donc, de Minh Tran Huy et ai vraiment passé un bon moment à lire ces contes. Et je trouve la couverture très belle!