L'amour est très surestimé, de Brigitte Giraud

Onze destins, onze nouvelles racontent la fin de l'amour. Avec une justesse et une précision douloureuse Brigitte Giraud ausculte le désir moribond, les compromis honteux, les naufrages intimes et les silences des couples en train de se perdre. Elle traque les mensonges et le deuil, l'exil intérieur, la vie qui bascule et chacune de ses phrases, chacun de ses personnages nous tend un miroir.
Ces nouvelles sont écrites avec des phrases assez simples, mais qui n'en sont que plus percutantes. La fin de l'amour, l'inexorable rupture, la souffrance... Toutes ces nouvelles sonnent juste, c'en fait froid dans le dos.
L'ennui, c'est que j'ai un peu eu l'impression de lire onze fois la même chose... D'autant qu'il s'agit d'un thème archi traité en littérature.
J'ai donc trouvé ces nouvelles bien écrites, ce qui me donne envie de noter le nom de l'auteur pour y revenir à l'occasion, mais pas novatrices, tant par le thème de la fin de l'amour que par le fait que les récits se suivent et se ressemblent.