Prisonniers du paradis d’Arto Paasilinna

Un avion qui fait un amerissage forcé avec à son bord des sages-femmes et des bûcherons - à proximité quand même d'une île - cela n'existe que chez Paasilinna.
Voici les naufragés qui s'organisent, chacun retrouvant vite ses habitudes : les Finlandais distillent de l'alcool et ouvrent le " Café de la jungle ". Les Suédoises mettent sur pied un centre de planning familial - n'oublions pas qu'il y a vingt-huit hommes et vingt-six femmes échoués sur la plage.
Une plage de sable blanc bordée de cocotiers et où finalement, entre chasse, pêche et culture, la vie ne va pas être désagréable du tout.
De Paasilinna, j’avais lu « le lièvre de Vatanen », que j’avais bien aimé, mais qui m’avait un peu dérangée ; trop loufoque, peut-être ?
On ne peut pas dire que « prisonniers du paradis » ne le soit pas, mais je l’ai bien plus apprécié.
Là encore, c’est du grand n’importe quoi : tout un avion qui se retrouve sur une île déserte et, bien sûr, ces gens sont médecins ou bûcherons ou ingénieurs forestiers. Bien pratique, tout ça ! C’est évidemment le journaliste qui raconte le tout (là encore, ça tombe super bien).
Le fait que la narration se fasse à la première personne du singulier a probablement contribué à mon plaisir de lecture. Toutes les bizarreries qui se passent sur cette île semblent alors on ne peut plus naturelles.
Pour une critique plus complexe, mieux ficelée et bien plus intéressante, je vous conseille d’aller sur le blog du Bibliomane qui a lu ce même livre il y a peu :-)