Le monde de Sophie de Jostein Gaarder
Tout commence le jour où Sophie Amundsen, une jeune fille de quinze ans, trouve dans sa boîte une lettre qui lui est adressée, et sur laquelle n'est inscrite qu'une seule phrase : « Qui es-tu ? ». Une seconde enveloppe lui parvient, et à l'intérieur un nouveau petit mot : « d'où vient le monde ? ».
L’expéditeur de ces lettres reste un mystère, mais les questions posées intriguent Sophie. C'est le début d'une étrange correspondance qui va plonger la jeune fille en quête de réponses dans une longue visite des principales figures de la philosophie...
L’idée de présenter la philosophie sous un jour nouveau, par le biais d’un roman, est vraiment très bonne. Malheureusement, cette idée de base est à peu près la seule chose qui m’a séduite dans ce livre…
Il m’a semblé qu’à vouloir rendre les pensées des philosophes accessibles à tout prix, Gaarder simplifiait trop les choses, c’est « simplistes » plus que « simple », voyez ce que je veux dire ?
En plus de ça, l’intrigue policière, donc le côté roman, n’a ni queue ni tête, et j’ai trouvé ça franchement mal écrit. J’avais déjà eu du mal à apprécier le style de Gaarder quand j’avais lu « La belle aux oranges », mais l’histoire m’avait bien plu, ce qui m’avait fait quand même apprécier ma lecture. Là en revanche, j’ai trouvé les personnages extrêmement convenus, et puis certaines des répliques vraiment impossibles. C’est même pas que je n’aime pas son style, c’est que je trouve carrément qu’il écrit mal.
Pour connaître les philosophes, je préfère les lire directement ou alors prendre un ouvrage qui ne fait que présenter les grands courants philosophiques. L’alternance entre les passages romanesques et ceux consacrés à la philosophie m’a rendu la lecture pénible, d’ailleurs j’ai laissé tomber avant la fin.
Bref, je suis très déçue de cette lecture, surtout que je me souviens que plusieurs d’entre vous l’ont beaucoup appréciée. Je suis passée à côté de ce livre qui plaît à tant de gens… on ne peut pas gagner à tous les coups ! Tant pis… Et puis s’il n’y avait pas des déceptions parmi nos lectures, comment prendrions-nous la mesure de ceux que l’on aime ?