Entre Dieu et moi, c’est fini de Katarina Mazetti
Linnea a seize ans, plein de complexes, et pas mal de questions qui lui trottent dans la tête. La seule qui la comprenait, c’était Pia. Sa meilleure amie, son amie pour la vie. Enfin, pour cent vingt jours, « sans compter les week-ends », Linnea a fait le calcul une fois. Puisque Pia est morte.
Comme dit la grand-mère de Linnea, « pour pouvoir oublier quelque chose, il faut d’abord bien s’en souvenir ». Alors Linnea se souvient, de Pia, de leur rencontre, de leur amitié. Et elle raconte tout ça à son mur, le mur du dressing de sa grand-mère. L’avantage d’un mur, c’est qu’on peut tout lui confier. Il a le temps, il recueille les plaintes, les accès de colère, et ne hoche pas la tête en faisant semblant de comprendre. C’est parfait pour oublier.
Cette 4e de couverture présente bien le livre, selon moi. Elle le présente même un peu trop, d’où le fait que la fin ne figure pas (trop révélatrice… je hais les 4e de couverture qui racontent tout du début à la fin !).
Linnea se sent seule, ne fait pas partie d’une bande d’amis comme ça semble être le cas de tous les autres. Jusqu’au jour où elle se lie d’amitié avec Pia, une fille au caractère bien trempé et sans laquelle Linnea n’imagine plus d’exister. Et pourtant, il le faudra bien…
Nous arrivons après le drame, dont nous n’avons pas connaissance. Linnea nous parle simplement, avec humour, de sa vie avant Pia, avec Pia, et « depuis » …
C’est un petit roman très attachant, c’est avec plaisir que je lirai les 2 autres livres mettant en scène Linnea si j’en ai l’occasion.
Merci encore à Arlette qui me l’a offert dans le cadre du swap Scandinavie !