La saga de l’assassin royal de Robin Hobb
Cet été, comme nombre d’entre vous, j’ai lu une petite saga… J’ai choisi de poursuivre ma découverte de « l’assassin royal », dont j’avais déjà critiqué les deux premiers tomes sur ce blog (l’apprenti assassin et l’assassin du roi).
La série se découpe en deux cycles :
Le premier se compose de six tomes, qui sont ceux que j’ai lus cet été :
- L’apprenti assassin
- L’assassin du roi
- La nef du crépuscule
- Le poison de la vengeance
- La voie magique
- La reine solitaire
Et je viens d’acheter les tomes 7 à 9, pour avoir sous la main les sept tomes qui composent le second cycle (j’avais déjà les quatre derniers à la maison).
Je vous recopie la 4e de couverture du premier tome :
Avec la compréhension du cœur d'un Melville, la puissance et la violence propres aux drames de Shakespeare, Robin Hobb nous entraîne dans un récit haletant dont on ne sort pas indemne. Impossible de n'être pas happé, emporté par le désir de découvrir les mille et une péripéties de l'intrigue qui galope, brouille les pistes à plaisir, s'enfle et rebondit jusqu'à son dénouement, le tout conté avec une sobriété et une retenue remarquable.
Depuis toujours les Loinvoyant règnent sur le royaume des Six-Duchés battus par les vents, utilisant une force mystérieuse pour contenir l'intrusion des Pirates rouges qui ravagent les côtes et laissent dans leur sillage des morts-vivants dépouillés de leur âme.
Rejeté par sa famille, Fitz, le jeune bâtard d'un prince, a été élevé à la cour par l'étrange et bourru maître d'écurie de son père, en compagnie de molosses qui l'ont adopté. Nul ne lui prête attention sauf le roi qui décide de lui faire secrètement enseigner une science redoutable, puisqu'il est maintenant en âge de comprendre que coule dans son sang " l'Art de la magie " qui transforme tout obstacle en victoire.
Un terrifiant vieillard, chargé de faire exécuter l'ordre royal, prévient alors brutalement l'enfant, l'informant que, pour le roi et le royaume, il va devoir apprendre à devenir un assassin...
C’est très difficile de rédiger ma note maintenant, plus d’un mois après lecture (cruche que je suis !). Il n’en reste pas moins que, n’en déplaise à Thom ( ;-p), les aventures de Fitz sont passionnantes.
Les personnages sont tous intéressants, qu’ils soient attachants, mystérieux, agaçants ou détestables. L’histoire est palpitante, il y a du suspense mais quand même des réponses à nos questions régulièrement ; quant au monde que crée Hobb, il est inventif, notamment grâce à l’Art et au Vif, mais ce n’est pas de la fantasy trop intimidante pour ceux qui se méfieraient du genre (pas d’innombrables créatures bizarres, pas de vocabulaire schtroumpfesque…).
C’est une vraie saga, avec des intrigues, une cour royale et tout ce qui va avec (les complots, les traîtres arrivistes, les loyaux à la couronne, les histoires d’amour cachées et tout et tout). Le récit tourne donc autour du héros, Fitz, mais aussi de l’évolution du monde dans lequel il vit, le royaume étant en permanence en proie au danger.
Le sixième tome est très intense, avec de nombreuses actions « clé »… et une fin qui m’a mise dans tous mes états. Ce n’est pas une fin « facile », dans le sens où l’auteur ne se fout pas de ses lecteurs, mais quand même, ça ne me convient pas du tout. Fitz se complaît un peu trop dans ses malheurs, et puis… et puis lisez-le et vous me direz ce que vous en pensez, comme ça on verra si c’est pareil pour moi :-)
Il n’empêche que cette très énervante fin m’a donné d’autant plus envie de savoir comment l’auteur a bien pu se débrouiller pour écrire les sept tomes suivants. J’ai enfin de quoi le découvrir.